Un article cochon (à caractère sexuel donc)
SEXE : Ai-je réussi à capter votre attention ?
Je me suis rendue compte que, parmi les 12 lecteurs qui me suivaient, 11 étaient des femmes. A l’évidence, mes aventures n’intéressent personne et surtout pas les hommes. Comme j’ai toujours eu des ambitions de malade dans ma vie, aujourd’hui, je me suis fixée un gros challenge : ramener 3 lecteurs masculins supplémentaires.
Pour cela, je vais sortir l’artillerie lourde. J’ai décidé de parler cru, de parler vrai, de parler SEXE.
Voici donc pêle-mêle ce que j'ai pu observer, lire, oui-dire durant mes 18 petits mois passés en Chine.
1) A Pékin, il y a un restaurant très prisé qui ne sert QUE du zizi sexuel. Environ 30 sortes de pénis d’animaux à manger. Ane, cheval, agneau, en brochette, en hot pot, rôtis, découpés, farcis. Il y en a pour tous les goûts. Les pénis sont utilisés à des fins médicales. Ils soignent problèmes de reins et d’érection, mais surtout garantissent une vie sexuelle épanouie. Les femmes ne doivent pas manger de testicules (en raison du dérèglement hormonale que ça pourrait engendrer) par contre, la bistouquette, c’est permis. Ca rendrait leur peau toute douce. Quand je pense à toutes ces verges de veaux et de cochons sacrifiées en Suisse que nous, femmes, aurions pu manger…. au lieu de ça, nous préférons dépenser une blinde en crèmes inutiles.
2) Pas de démonstration physique en public. Le roulage de pelle, ça ne se fait pas. Même pas un bisou. L’acte le plus pornographique que j’ai vu à Shanghai, c’était un couple qui se tenait par la main.
3) On peut diviser l’histoire de la sexualité en Chine en 3 périodes:
a) Dans la Chine Antique, c’était : Et vas-y que je te dessine des trucs cochons par ci. Et vas-y je te fasse des représentations de kiki géant par là. La sociologue Li Yinhe dit: « Les gens avaient une attitude POSITIVE par rapport au sexe ». Mignon. J’en déduis que c’était la fête du slip tout le temps..
b) Avec la philosophie néoconfucianiste, s’ouvre une ère où le sexe, c’était mal. Ca a duré des siècles... Et des siècles... (Amen).
c) Avec la révolution culturelle, il y a une trentaine d’années, on est revenu à un truc plus détendu. J’en veux pour preuve les petits jouets sympa pour adultes qui se trouvent dans mon Carrefour. Un jour, j’étais au rayon dentifrice et je me me suis retrouvée avec un truc en plastique long, lisse et rose bonbon dans la main sans comprendre ce qu’il m’arrivait. Ma voisine, qui semble en connaître un paquet sur le sujet, m'a confirmé qu'il s'agissait bien de ce que je n'osasse imaginer. En parlant de supermarché, on trouvera les préservatifs à côtés des oeufs Kinder près de la caisse. Logique.
4) Les Chinois sont dans une mouise sans nom. Les hommes donc. Ils sont infiniment plus nombreux que les femmes. Apparement ça craint du boudin pour le futur. Comment contenir 30 à 40 millions d'hommes sans relations sexuelles ? Evidement que j’en sais rien, mais il est important de se poser ce genre de questions macro-sociologiques de temps en temps.
5) Il existe à Shanghai la période qui s’appelle « la grande braderie » ou « le mois du blanc. » Qu’est-ce donc ? Chaque été, durant les grandes vacances scolaires, la taitai française prend ses mioches sous le bras et se barre dans son château près de Versailles pendant 2 mois. Elle laisse donc son mari seul. Et c’est à ce moment-là, que les Chinoises sortent du bois et se mettent à draguer sec les managers d’origine caucasienne… D’où l’expression, « le mois du blanc ».
Faites donc gaffe les copines. (Moi je m’en fous, je reste à Shanghai tout l’été).
Si avec un tel sujet cochon, je n’ai pas 3 lecteurs supplémentaires, je ferme mon blog.
La photo porno qui illustre mon article est un zizi d’âne rôti.
Bon app’à tous.